Question-réponse
Litige dans la fonction publique : en quoi consiste la procédure de médiation ?
Vérifié le 30 octobre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Il est institué une procédure de médiation pour les agents de la fonction publique territoriale et certains services de l’État (ministère des affaires étrangères, Éducation nationale) qui souhaitent contester une décision devant le tribunal administratif. Avant de saisir le tribunal, ces agents doivent obligatoirement recourir à une procédure de médiation. Cette procédure est mise en place à titre expérimental et concernent seulement certaines décisions limitativement énumérées par décret.
- Ministère des affaires étrangères
- Éducation nationale
- Territoriale
Les fonctionnaires et contractuels du ministère des affaires étrangères qui envisagent de contester une décision relative à leur carrière devant le tribunal administratif doivent engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend les opposant à leur administration employeur pour éviter un recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.
L'obligation de médiation préalable s'applique aux recours susceptibles d'être présentés devant le tribunal administratif jusqu'au 31 décembre 2020 à l'encontre des décisions individuelles défavorables suivantes intervenues à partir du 1
- Décision en matière de rémunération (sauf si elles portent sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
- Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans ou donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
- Décision relative à la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou suivre son époux(se) ou son partenaire de Pacs
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé de mobilité
- Décision relative au classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
- Décision relative à la formation professionnelle
- Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
- Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique.
L'administration doit informer l'agent qu'il doit recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit lui indiquer les coordonnées du médiateur compétent.
En l'absence d'information de la part de l'administration, le délai de recours contentieux de 2 mois ne court pas à l'encontre de la décision litigieuse.
La médiation préalable doit être engagée auprès du médiateur des affaires étrangères dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.
Où s’adresser ?
- Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
- Il est de 3 mois pour une personnes qui fait une demande devant un tribunal administratif situé dans un DOM et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
- Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.
L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).
La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.
Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.
Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.
Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.
Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.
La médiation vise à parvenir à un accord entre l'agent et son administration en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l'aide d'un médiateur.
La médiation est soumise au principe de confidentialité sauf accord contraire des parties.
Les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent pas être divulguées aux tiers, ni invoquées ou produites devant un tribunal.
Toutefois, les informations recueillies lors de la médiation peuvent être divulguées avec l'accord des 2 parties.
Elles peuvent aussi être divulguées dans les 2 cas suivants :
- La révélation de l'existence ou du contenu de l'accord issu de la médiation est nécessaire pour sa mise en œuvre
- Des raisons impérieuses d'ordre public ou liées à la protection d'un enfant ou à l'intégrité physique ou psychologique d'une personne l'imposent.
Les parties peuvent saisir le tribunal pour qu'il homologue l'accord issu de la médiation afin qu'il puisse être mis en œuvre.
Où s’adresser ?
Certains agents de l'Éducation nationale qui envisagent de contester une décision relative à leur carrière devant le tribunal administratif doivent engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend les opposant à leur administration employeur afin d'éviter le recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.
Seuls, les fonctionnaires et contractuels affectés dans les services suivants sont concernés :
- Services académiques et départementaux
- Écoles maternelles et élémentaires
- Collèges, lycées et établissements d'éducation spéciale des académies d'Aix-Marseille, de Clermont-Ferrand et de Montpellier.
L'obligation de médiation préalable s'applique aux recours susceptibles d'être présentés devant le tribunal administratif jusqu'au 31 décembre 2020 à l'encontre des décisions individuelles défavorables suivantes intervenues à partir du 1
- Décision en matière de rémunération (sauf si elles portent sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
- Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans ou donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
- Décision relative à la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou suivre son époux(se) ou son partenaire de Pacs
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé de mobilité
- Décision relative au classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
- Décision relative à la formation professionnelle
- Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
- Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique.
L'administration doit informer l'agent qu'il doit recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit lui indiquer les coordonnées du médiateur compétent.
En l'absence d'information de la part de l'administration, le délai de recours contentieux de 2 mois ne court pas à l'encontre de la décision litigieuse.
La médiation préalable doit être engagée auprès du médiateur académique dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.
Où s’adresser ?
- Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
- Il est de 3 mois pour une personnes qui fait une demande devant un tribunal administratif situé dans un DOM et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
- Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.
L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).
La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.
Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.
Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.
Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.
Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.
La médiation vise à parvenir à un accord entre l'agent et son administration en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l'aide d'un médiateur.
La médiation est soumise au principe de confidentialité sauf accord contraire des parties.
Les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent pas être divulguées aux tiers, ni invoquées ou produites devant un tribunal.
Toutefois, les informations recueillies lors de la médiation peuvent être divulguées avec l'accord des 2 parties.
Elles peuvent aussi être divulguées dans les 2 cas suivants :
- La révélation de l'existence ou du contenu de l'accord issu de la médiation est nécessaire pour sa mise en œuvre
- Des raisons impérieuses d'ordre public ou liées à la protection d'un enfant ou à l'intégrité physique ou psychologique d'une personne l'imposent.
Les parties peuvent saisir le tribunal afin qu'il homologue l'accord issu de la médiation et lui donne force exécutoire.
Où s’adresser ?
Certains agents de la fonction publique territoriale qui envisagent de contester une décision relative à leur carrière devant le tribunal administratif doivent engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend les opposant à leur administration employeur afin d'éviter un recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.
Seuls, les fonctionnaires et contractuels employés dans les collectivités et établissements publics situés dans certaines circonscriptions départementales sont concernés.
Leur collectivité ou établissement employeur doit avoir conclu, avec leur centre de gestion, une convention lui confiant la mission de médiation préalable obligatoire.
-
Départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes Départements
Médiation préalable obligatoire
Ain
Non
Allier
Non
Ardèche
Non
Cantal
Non
Drôme
Oui
Haute-Loire
Oui
Haute-Savoie
Oui
Isère
Oui
Loire
Non
Puy-de-Dôme
Oui
Rhône
Oui
Savoie
Oui
-
Départements de la région Bourgogne-Franche-Comté Départements
Médiation préalable obligatoire
Côte-d'Or
Non
Doubs
Non
Jura
Non
Nièvre
Non
Haute-Saône
Oui
Saône-et-Loire
Oui
Yonne
Oui
Territoire de Belfort
Non
-
Départements de la région Bretagne Départements
Médiation préalable obligatoire
Côtes-d'Armor
Oui
Finistère
Oui
Ille-et-Vilaine
Oui
Morbihan
Non
-
Départements de la région Centre-Val de Loire Départements
Médiation préalable obligatoire
Cher
Non
Eure-et-Loir
Non
Indre
Non
Indre-et-Loire
Oui
Loir-et-Cher
Non
Loiret
Non
-
Départements de la région Corse Départements
Médiation préalable obligatoire
Corse-du-Sud
Non
Haute-Corse
Non
-
Départements de la région Grand Est Départements
Médiation préalable obligatoire
Ardennes
Non
Aube
Non
Bas-Rhin
Oui
Haut-Rhin
Non
Haute-Marne
Non
Marne
Non
Meurthe-et-Moselle
Oui
Meuse
Non
Moselle
Oui
Vosges
Non
-
Départements de la région Hauts-de-France Départements
Médiation préalable obligatoire
Aisne
Oui
Nord
Oui
Oise
Non
Pas-de-Calais
Oui
Somme
Non
-
Départements de la région Île-de-France Départements
Médiation préalable obligatoire
Essonne
Oui
Hauts-de-Seine
Oui
Paris
Non
Seine-et-Marne
Non
Seine-Saint-Denis
Oui
Val-de-Marne
Oui
Val-d'Oise
Oui
Yvelines
Oui
-
Départements de la région Normandie Départements
Médiation préalable obligatoire
Calvados
Non
Eure
Oui
Manche
Oui
Orne
Non
Seine-Maritime
Oui
-
Départements de la région Nouvelle-Aquitaine Départements
Médiation préalable obligatoire
Charente
Non
Charente-Maritime
Oui
Corrèze
Non
Creuse
Non
Dordogne
Non
Gironde
Oui
Landes
Oui
Lot-et-Garonne
Non
Pyrénées-Atlantiques
Oui
Deux-Sèvres
Non
Vienne
Oui
Haute-Vienne
Non
-
Départements de la région Occitanie Départements
Médiation préalable obligatoire
Ariège
Non
Aude
Oui
Aveyron
Oui
Gard
Oui
Haute-Garonne
Non
Gers
Non
Hérault
Non
Lot
Non
Lozère
Non
Hautes-Pyrénées
Oui
Pyrénées-Orientales
Oui
Tarn
Oui
Tarn-et-Garonne
Non
-
Départements de la région Pays de la Loire Départements
Médiation préalable obligatoire
Loire-Atlantique
Oui
Maine-et-Loire
Oui
Mayenne
Non
Sarthe
Non
Vendée
Oui
-
Départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Départements
Médiation préalable obligatoire
Alpes-de-Haute-Provence
Non
Alpes-Maritimes
Non
Hautes-Alpes
Non
Bouches-du-Rhône
Non
Var
Non
Vaucluse
Non
-
Liste des régions ultra-marine Régions
Médiation préalable obligatoire
Guadeloupe
Oui
Guyane
Oui
La Réunion
Non
Martinique
Oui
Mayotte
Non
L'obligation de médiation préalable s'applique aux recours susceptibles d'être présentés devant le tribunal administratif jusqu'au 31 décembre 2020 à l'encontre des décisions individuelles défavorables suivantes intervenues à partir du 1
- Décision en matière de rémunération (sauf si elles portent sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
- Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans ou donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
- Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
- Décision relative à la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant ou suivre son époux(se) ou son partenaire de Pacs
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
- Décision relative à la réintégration d'un contractuel à l'issue d'un congé de mobilité
- Décision relative au classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
- Décision relative à la formation professionnelle
- Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
- Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique.
L'administration doit informer l'agent qu'il doit recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit lui indiquer les coordonnées du médiateur compétent.
En l'absence d'information de la part de l'administration, le délai de recours contentieux de 2 mois ne court pas à l'encontre de la décision litigieuse.
La médiation préalable doit être engagée auprès du centre de gestion dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.
Où s’adresser ?
- Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
- Il est de 3 mois pour une personnes qui fait une demande devant un tribunal administratif situé dans un DOM et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
- Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.
L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).
La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.
Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.
Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.
Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.
Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.
La médiation vise à parvenir à un accord entre l'agent et son administration en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l'aide d'un médiateur.
La médiation est soumise au principe de confidentialité sauf accord contraire des parties.
Les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent pas être divulguées aux tiers, ni invoquées ou produites devant un tribunal.
Toutefois, les informations recueillies lors de la médiation peuvent être divulguées avec l'accord des 2 parties.
Elles peuvent aussi être divulguées dans les 2 cas suivants :
- La révélation de l'existence ou du contenu de l'accord issu de la médiation est nécessaire pour sa mise en œuvre
- Des raisons impérieuses d'ordre public ou liées à la protection d'un enfant ou à l'intégrité physique ou psychologique d'une personne l'imposent.
Les parties peuvent saisir le tribunal afin qu'il homologue l'accord issu de la médiation et lui donne force exécutoire.
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